Lorsque j’entends les témoignages des enfants, des parents à propos de ces moments privilégiés et pleins d’intimités qui parcourent nos vies si singulières et éphémères, cela nourris mon envie d’écrire des poésies.

 

Aujourd’hui on m’à dit qu’un enfant s’était confié à sa maman:

« Maman, j’ai besoin de te raconter quelque chose qui me fait des noeuds dans le ventre! Tu sais, j’aime vraiment la vie ! Mais pas la société dans laquelle on vit… Au collège je m’ennuie et je n’ai plus envie d’y aller !  » .

 

Mon grand comme je te comprends !

Toi qui as la vie devant toi et qui me racontait il y a quelques semaines cette histoire de baisers volés… Je suis toujours curieux de savoir comment les jeunes vivent cette période compliquée, alors je t’avais demandé comment se passait le collège masqué?

 

Tu m’avais tout de suite raconté avec un peu de malice et de fierté que, dans la cour de récréé, les plus vieux désobéissaient au règlement en retirant leurs masques pour s’embrasser ! J’ai adoré ton histoire, j’ai adoré te regarder me la raconter. Tu avais choisi cette histoire comme un message de résistance, toi qui attends encore ton premier baiser ! Comme si tu me disais que ça au moins, rien ni personne ne pourra te l’enlever !

 

Alors que ce monde est contraint à un avenir masqué.

Dans les collèges, les lycées, la jeunesse continue à donner vie à la vie.

Alors qu’on lui interdit de s’embrasser, elle ne peut s’empêcher de désobéir.

Dans les cours d’écoles, l’amour fait de la résistance !