Osons ensemble ĂȘtre des acteurs du changement.

C’est donc ça ! Parler devant 100 personnes.
C’est impressionnant.
Mais notre vie est soit une aventure audacieuse, soit rien du tout.

Si j’ose aujourd’hui, si j’ose vous parler dans une langue qui n’est pas la mienne, c’est parce que j’espùre que ce message ira au-delà de ces murs et qu’il construira des ponts.

J’espĂšre qu’il fera naĂźtre en vous l’envie de le transmettre
 et qu’il pourra faire une diffĂ©rence !

Mais pour changer les choses, nous devons agir ensemble.

Et nous ne pouvons pas ĂȘtre ensemble si nous ne sommes pas Ă©panouis individuellement !


Je m’appelle Natael, et un jour, quelqu’un m’a dit que j’étais unique.
C’est le plus beau compliment qu’on m’ait jamais fait.

C’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai compris qu’on n’a pas besoin d’ĂȘtre extraordinaire pour ĂȘtre unique.

Être unique, c’est ĂȘtre diffĂ©rent des autres. C’est ĂȘtre soi-mĂȘme.

Et c’est assez difficile d’ĂȘtre la version ordinaire de soi-mĂȘme dans cette sociĂ©tĂ©. Vous voyez ce que je veux dire ?

Est-ce qu’on ne vous pousse pas chaque jour Ă  ĂȘtre plus que ce que vous ĂȘtes ?

Et ça commence trùs jeune. Vous vous souvenez, quand on est enfant, on nous demande ce qu’on veut faire plus tard, quel adulte on veut devenir ?

Mais Ă  ce moment-lĂ , ils posent la mauvaise question !

Demander Ă  un enfant ce qu’il veut « ĂȘtre » plus tard
 J’ai toujours trouvĂ© ça inappropriĂ©.
C’est inconfortable pour un enfant qui cherche dĂ©jĂ  Ă  comprendre qui il est aujourd’hui.

Ce qui compte vraiment, c’est qui nous sommes maintenant, dans chaque instant qui façonne notre vie.


MĂȘme si nous sommes tous uniques, nous avons sĂ»rement quelque chose en commun !

Et laissez-moi vous poser cette question :

Qu’avons-nous tous en commun, en tant qu’ĂȘtres humains ?

Une chose est sûre :

Vous avez tous une réponse différente.

Et cela prouve que nous partageons bien plus que nous ne le pensons.


Nous avons tous des Ă©motions ! Des peurs, des dĂ©sirs, des rĂȘves.

Et nous devons plonger en nous-mĂȘmes pour dĂ©couvrir qui nous sommes vraiment.

Comme Zarathoustra l’a dit des montagnes :
D’oĂč viennent les plus hautes montagnes ? Des profondeurs des ocĂ©ans !

Ces montagnes, ces émotions qui nous traversent, nous animent, nous poussent à agir


Nous devons les découvrir, tÎt ou tard. Nous devons y croire !

Et il n’est jamais trop tard. Quelles sont les vîtres ?


Il n’est jamais trop tard pour agir.

Un de mes professeurs de lycĂ©e, quand j’avais 15 ans, nous a dit un jour :
« Vous ĂȘtes vieux quand vous avez plus de regrets que de projets. »

Je n’ai jamais oubliĂ© ces mots.

Parce que c’est là que j’ai compris qu’on peut rester jeune pour toujours.

Et à ce moment-là, je me suis senti pleinement capable d’agir !

Et j’ai dĂ©cidĂ© que mes projets dĂ©passeraient toujours mes regrets.

À ce moment-lĂ , j’ai Ă©crit ces mots :

La distance entre les pays est seulement limitĂ©e par notre besoin d’évasion !
La diffĂ©rence entre les peuples est dĂ©finie par notre volontĂ© d’apprendre des autres !
La grandeur de nos projets est simplement une question de grandeur de notre ambition !
Tout cela pour dire que nous sommes les seuls à pouvoir fixer les limites, les différences et les barriÚres à nos projets !


Alors, j’ai voulu mieux me connaütre.
J’ai essayĂ© d’écouter mes Ă©motions, mes rĂȘves, mes besoins.

Comment peut-on vraiment s’ouvrir aux autres avec sincĂ©ritĂ© si on ne se connaĂźt pas soi-mĂȘme ?

J’ai rapidement ressenti le besoin de voyager, d’apprendre des autres, de rĂ©pondre Ă  toutes ces questions nourries par une curiositĂ© sans limites, aussi vaste que ce monde !


L’une des plus belles aventures de ma vie Ă©tudiante a Ă©tĂ© mon Ă©change Erasmus Ă  Augsbourg, en Allemagne.

Je savais que cette expérience serait unique, formatrice.

Je savais que j’allais probablement rencontrer des jeunes du monde entier, et que je devrais me connecter Ă  leur Ă©nergie.


Alors j’ai dĂ©cidĂ© d’y aller
 Ă  vĂ©lo !

Pendant neuf jours, j’étais seul sur ma bicyclette, traversant les Alpes.

Et croyez-moi, j’ai eu le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  moi-mĂȘme !

Une fois arrivĂ©, j’étais prĂȘt Ă  partager des expĂ©riences uniques.


Et je crois que j’ai vite compris
 J’ai su quel genre de personne je voulais ĂȘtre chaque jour pour le reste de ma vie.

Je veux ĂȘtre un dĂ©fenseur d’un monde meilleur, et connecter les individus pour qu’ils se sentent capables d’agir ensemble.


Mais comment devient-on cette personne ?
Comment devient-on un acteur du changement ?

Combien d’entre vous veulent changer le monde ? Ne me laissez pas croire que je suis le seul !

Pour moi, il y a quatre étapes essentielles :


1. Oser, mĂȘme au risque d’échouer.

Nous sommes capables de choses incroyables quand nous osons.
C’est cette capacitĂ© d’action que nous devons libĂ©rer dans nos sociĂ©tĂ©s !

Il y aura toujours des gens pour vous dĂ©courager, vous dire que vous n’y arriverez pas.

Faites le saut dans l’inconnu.

Ayez confiance en vous.

L’échec est une leçon.

Quand j’ai dĂ©cidĂ© de partir Ă  vĂ©lo en Allemagne, je n’avais pas le meilleur Ă©quipement, ni les jambes les plus musclĂ©es


Mais j’avais l’essentiel : l’audace d’y aller !


2. S’ouvrir au monde pour trouver de l’inspiration et des rĂȘves.

L’inspiration est partout autour de nous, dùs l’enfance et à travers les rencontres qui façonnent notre existence.
Nous devons nous ouvrir, écouter, nous connecter aux autres.

Pendant mon Erasmus, dans le train avec mes amis italiens, on refaisait le monde entre personnes uniques
 en parlant de nourriture, bien sûr !

J’ai expliquĂ© Ă  mes amis italiens que je faisais ma sauce carbonara avec de la crĂšme fraĂźche

Ils ont failli faire une crise cardiaque ! 

Puis j’ai commencĂ© Ă  douter de toutes mes recettes internationales : mon guacamole, mes sushis, mon couscous


Un vrai drame culinaire ! Mais heureusement, on était en Erasmus, la plus grande communauté internationale du monde.
La solution était simple : inviter les gens à partager un dßner et leur savoir-faire culinaire !

C’est ainsi que j’ai lancĂ© le groupe Facebook Cooking Club Augsburg Erasmus, et j’ai invitĂ© mes amis du monde entier Ă  cuisiner dans ma rĂ©sidence et Ă  nous apprendre les recettes de leurs grands-mĂšres.

C’était magique. La nourriture crĂ©e tellement de ponts !


3. Se battre pour ses idées.

Croire en quelque chose sans le vivre, c’est malhonnĂȘte.

Nous devrions tous nous promettre d’ĂȘtre honnĂȘtes avec nos idĂ©es !

À mon retour d’Erasmus, j’avais grandi.
J’avais appris sur moi-mĂȘme et sur les autres.

J’étais convaincu que la diversitĂ© rend notre monde meilleur.
Que ce petit truc unique en chacun de nous est une richesse.

Et je ne pouvais pas laisser mon entourage penser le contraire.

Alors j’ai créé l’association Foreigners Association ChambĂ©ry pour crĂ©er des liens entre Ă©trangers et locaux dans ma ville.


Ce que j’aime le plus dans l’accueil d’un Ă©tranger dans ma ville,
c’est de les voir s’émerveiller de choses qui me semblent ordinaires


C’est l’une des plus grandes leçons que j’ai tirĂ©es de cette expĂ©rience.

On oublie à quel point les choses sont extraordinaires
 quand on les voit tous les jours.


4. S’entourer et partager.

Quand vous avez osé et appris de vos échecs,
quand vous avez trouvĂ© l’inspiration,
et que vous commencez à vous battre pour vos idées


C’est à ce moment-là que vous commencez à avoir un impact.

Et c’est lĂ  que vous ĂȘtes le plus Ă  mĂȘme de partager.

J’aime utiliser l’image d’un arbre fruitier pour expliquer la connexion qui nous unit tous, et qui nous permet de changer le monde.

Quand nous prospérons, nous sommes comme un arbre plein de fruits.
Nous avons eu du soleil, de l’eau, tout un processus qui nous permet de donner.

Ces fruits nourrissent l’écosystĂšme autour de nous
 Mais s’ils ne sont pas cueillis, ils tombent et pourrissent.

Parfois, un arbre a du mal à donner. Dans ces moments-là, il a besoin de soleil, d’eau, de soutien, pour pouvoir refleurir.


Si vous ne pouvez pas donner, n’ayez pas peur de cueillir autour de vous.
Et si vous le pouvez, alors partagez.

Car un jour, quand votre arbre sera à nu, d’autres autour de vous seront là pour vous aider.


Vous pouvez toutes et tous avoir ou soutenir des projets porteurs de sens dans votre quotidien !

Être un acteur du changement, c’est possible !

Entourez-vous de soleils, de riviùres et d’arbres fruitiers !

Devenez Ă  votre tour des arbres capables de nourrir les autres pour que de nouveaux fruits poussent autour de vous !

OĂč que vous alliez, dĂšs que vous le pouvez

RĂȘvez et agissez pour un monde meilleur.

Et osons ensemble devenir des acteurs du changement !

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